vendredi 27 juillet 2012

Souvenir d'une gloire passée

Je sais ce que tu vas me dire : Non mais c'est quoi ce titre !?
Alors oui je sais ça fais genre phrase de pacotille, mais en fait pas du tout. C'est le titre d'un texte que je viens d'écrire (qui est pas fini, faut pas rêver quand même). Et je me suis dit que ça serait dommage de le garder pour moi et de pas le partager. Donc du texte en veux-tu en voilà.
Je t'explique que ce texte est un peu étrange quand même. C'est juste que tu sais pas où ça se passe, ni quand, ni qui sont les personnages, ni ce qui se passe.
"Ouais mais alors, t'as écris quoi ?"
J'ai juste écris en ne mettant que des sentiments, comme ça chacun adapte le lieux, les personnages et les évènements comme bon lui semble, et pour que les sentiments correspondent à ceux que je décris dans le texte.
Bon trêve de parole, place au texte !
(Ah et éventuellement tu peux donner ton avis, aussi.)

Souvenir d'une gloire passée

C’était comme rêver les yeux grands ouverts, nager dans le bonheur. Vivre pour elle, rien que pour elle. Elle rythmait mes nuits et mes journées, sans que je puisse m’en passer. Sans elle tout était morne, sans intérêt. Bien qu’en sa  présence, la vie me semblait exceptionnelle, il suffisait qu’elle disparaisse un instant pour que tout devienne fade. C’était un jeu étrange que je menais avec elle, sans pouvoir m’en détacher, sans le vouloir. Je ne pouvais m’en remettre qu’à elle, à elle seule, à personne d’autre. Elle était ma lumière, mon air, mon oxygène, tout ce que je désirais. Elle seule me comprenait, me choyait, me comblait, m’adorait. Je la vénérais, ma déesse, seule représentation sur Terre qui vaille la peine qu’on la regarde et qu’on l’admire.
Mais elle m’a été enlevée. Ma raison de vivre n’est plus à mes côtés. Elle a disparue, m’abandonnant, seul, avec mon désespoir.  Quelque chose de plus fort qu’elle, de plus fort que moi, que nous deux réunis, que notre amour. Quelque chose qu’on ne peut décrire avec précision. Un spectre lugubre s’avançant droit sur vous. Un spectre invisible jusqu’à la dernière minute. On ne peut le voir que lorsqu’il est déjà trop tard. À peine le temps pour un adieu que la voilà déjà parti, emporté par une force toute puissante. La voilà disparut aux côtés d’une chose sans nom. Et me voilà de nouveau seul. Seul à me morfondre. Je ne pensais plus, ne vivais plus. Mon cœur battait, je respirais, mais je n’étais plus qu’un corps vide dénué de tout espoir, de toute pensée. Je n’étais même plus l’ombre de moi-même. Comment a-t-on  pu me priver d’elle. Je ne pouvais pas vivre sans elle. Peut-être dans une autre vie, un autre endroit, j’aurais pu. Mais pas maintenant, pas ici.
Je ne pouvais pas y croire. Avait-elle vraiment existé ? Une femme d’une telle beauté, intelligente, drôle, gentille et attentionnée pouvait-elle vraiment avoir vécu sur cette Terre ? Mais oui, bien sûr qu’elle avait existé. Le doute subsistait encore. Et pouvait-elle vraiment s’être intéressée à moi ? Mais oui elle l’avait fait. C’était sûrement un des effets de sa disparition. Il fallait que je me souvienne d’elle. Rappelle-toi. Elle était la plus magnifique des femmes, la plus gentille, le plus attentionnée. La plus dévouée, la plus amusante, la plus enivrante. Je vois devant moi son visage, je peux presque caresser sa peau douce. Je la vois encore. Elle me regarde. J’avais oublié l’éclat de ses yeux. Je sentais encore son parfum, ses caresses sur ma peau, son baiser d’adieu. Un adieu déchirant. Je la distinguais encore dans la pénombre. Était-ce vraiment elle ? Je ne voyais plus qu’une femme. L’image devenait floue. Je ne voyais plus qu’une silhouette de femme. Était-ce vraiment une silhouette de femme ? L’image devenait encore plus confuse. Je ne distinguais qu’une ombre. Et bientôt, la brume s’épaissit pour devenir un voile dense, lourd, opaque. De qui parlait- on déjà ? Et qui êtes vous ? Est-ce que je vous connais ? Pourquoi me regardez-vous ? Et, qui suis-je ?

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Voilà, c'est fini. J’espère que ça t'a plu...

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